Alec Longstreth démarre son fanzine {Phase 7} en 2002 après une révélation digne des apparitions de la vierge: la bande dessinée est un médium fantastique, et il y dédiera sa vie. Sur base d'un trait malhabile et d'une furieuse envie de raconter, il poursuit depuis une carrière incluant tous les aspects du métier, du scénario à la mise en couleur, mais aussi sa promotion et son enseignement.
Il est devenu un de ces personnages marquants de la scène indépendante américaine contemporaine. Grand amateur de culture populaire (il a postulé pour travailler sur un des films de la saga {Star Wars}), il est aussi un fervent défenseur du modèle de l'auto-édition et un fin connaisseur de la scène indie.
Dessinateur infatigable, il est par ailleurs un passeur enthousiaste: sa bibliographie comporte de nombreux récits relatant sa propre expérience d'auteur, et à encourageant chacun à se lancer dans l'aventure. Entré au C{enter for Cartoon Studies} pour y étudier, il y a ensuite enseigné, allant même jusqu'à assurer ses cours par Skype après avoir quitté le Vermont.
Alec vit de ses activités liées aux comics, en tant qu'auteur, éditeur, professeur et animateur de workshop, avec un bonheur et un enthousiaste communicatif.
Pragmatique dans son approche, il emploie toutes les ressources disponibles pour arriver à ses fins: une fois le tirage d'un numéro de son comics {Phase 7} épuisé, il le rend accessible sur un site de print-on-demand, gagnant en liberté ce qu'il perd dans le contrôle de la fabrication.
Il a récemment ajouté à ses activités celle d'éditeur, puisqu'avec {Phase 8}, son label, il a décidé de publier un livre par an si possible, choisissant des auteurs et récits qui n’ont pas leur place dans le réseau classique mais qui méritent plus qu’un simple fanzine.
Alec ambitionne d'autopublier jusqu'à la fin de ses jours, et c'est un homme de parole: depuis qu'il s'est promis de dessiner tous les jours en 2002, il n'a manqué que 3 jours, marqués d'une pierre noire.
La carrière d’Alec Longstreth commence en 2002, lorsqu’il démarre Phase 7.
En 2005, Phase 7 N°5 gagne l’Ignatz du meilleur mini-comics. En 2007, il a été récompensé par un Ignatz Award du meilleur talent avec son histoire Summerstock.
Il commence à enseigner au prestigieux Center for Cartoon Studies en 2009, et continue régulièrement avec l’école même s’il habite entretemps à Santa Fé, au Nouveau Mexique.
Personnage étonnant, hanté par la bande dessinée, il n’a depuis 2002 passé que 3 jours sans dessiner, et promis de ne plus se couper les cheveux ni la barbe avant d’avoir terminé Basewood, ce qui en a fait probablement l’auteur le plus barbu de l’histoire.
Depuis 2016, il publie en ligne un webcomics jeunesse, Isle of Elsi (www.isleofelsi.com), dans la lignée de son maître Carl Barks. Une succession de récits longs et courts autour d’une galerie de personnages, disponible uniquement en ligne et gratuitement.
Bibliographie
Titres disponibles en français
Phase 7, L’employé du Moi, 2008
Basewood, L’employé du Moi, 2012
Titres inédits en français
Phase 7, comics, 23 numéros autoédités