Suite à un inquiétant malaise pulmonaire, l’auteur est admis un week-end en observation dans un hôpital Bruxellois. Ce véritable épisode tragique est le point de départ de ce “récit de voyage” décalé, immobile et burlesque à l’intérieur d’un système hospitalier, une déambulation dans une institution qui est synonyme, pour nous tous, d’angoisses et de mort.
Au fil des pages, cependant, l’auteur prend conscience, principalement par la rencontre d’un vieil homme “au soir de sa vie” comme voisin de chambre, que la maladie, au-delà des stéréotypes et des métaphores, n’est pas la “fin de toutes choses”, mais au contraire initie un autre regard et un re-nouvellement de la percerption de vie.
Rédigé initialement sur internet comme une parodie d’un journal extime, Hypoxie nous raconte un drame privé sur le ton de l’understatement doux-amer, émouvant et sincère.
Après Le Crépuscule des ballons de foot, Hypoxie est le second album de Laurent Dandoy chez l’employé du Moi.
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