Quel est le point commun entre Olive Booger et Franz Kafka, Thomas Jefferson ou encore Daniel Radcliffe ?
L’AVF – L’Algie Vasculaire de la Face, un mal chronique qui inflige aux individus qui en souffrent une douleur extrême et handicapante dans leur vie de tous les jours.
Pour Olive Booger, le tournevis est la représentation physique la plus évocatrice de son supplice. C’est juste un tournevis… Avec un long clou rouillé accroché au bout. Elle l’enfonce énergiquement dans mon œil. « Elle », c’est La Mort qui veille, fantasmée dans son habit traditionnel et sa faux, annonciatrice silencieuse d’une nouvelle crise.
Une relation ambiguë que l’auteur dissèque au cours d’un autobiographie teintée d’humour et d’onirisme. Son dessin expressionniste riche en métaphores donne corps à ses épisodes migraineux.
Tournevis est le dix-septième livre de la collection Vingt-Quatre centré sur des récits courts, spontanés ou expérimentaux. Ce dernier se démarque par sa densité, ses couleurs acides et sa précision documentaire.