En 1997, John Porcellino commença à avoir de graves problèmes de santé. Se plaignant de fortes douleurs à l’estomac, on lui découvrit une tumeur bénigne à l’intestin grêle qu’il fallut tout de suite opérer. Après cette chirurgie, de nombreuses complications médicales s’ensuivirent, et ce durant sept longues années. Comme si cela n’était pas déjà assez difficile pour lui, la détérioration de son état physique et les erreurs de diagnostic répétées accentuent son anxiété maladive et ses troubles obsessionnels compulsifs. Trois histoires qui se succèdent et parfois se chevauchent font le récit de cette expérience et de son combat pour la guérison à travers la simple contemplation de son quotidien. Avec Chroniques cliniques, Porcellino relate avec candeur, intelligence et acuité le système médical américain et transforme ainsi son vécu en une représentation lumineuse de l’existence humaine. Une ardeur de vie absolument exceptionnelle !
Acteur incontournable de la scène indépendante américaine avec son fanzine King-Cat, Porcellino narre son calvaire comme à son habitude au moyen d’un style épuré, poétique et sensible. La bande dessinée est son deuxième langage, l’autobiographie la matérialisation inévitable de ses maux. Il n’a jamais perdu l’envie de raconter. C’est une seconde nature pour lui, c’en est presque pathologique !
Cet ouvrage est en quelque sorte une suite logique à Tueurs de Moustiques, premier livre de John Porcellino paru à L’employé du Moi en janvier 2015. L’auteur y abordait brièvement ses premiers soucis de santé provoqués par les produits chimiques utilisés dans son activité professionnelle de l’époque. Alors que les déboires médicaux commençaient à apparaître, il fit la découverte d’une certaine forme de spiritualité que l’on retrouve aujourd’hui dans Chroniques Cliniques.
On en dit du bien
« Malgré une thématique sombre et dramatique, John Porcellino livre un album optimiste et lumineux. »
Comixtrip
« Un livre à déconseiller aux hypocondriaques. »
Jet FM, Esperluette
« Le blanc, c’est aussi la lumière, et ce livre, s’il n’est traversé par la moindre illumination, est effectivement lumineux. »
Du9
« D’un trait minimaliste et dans un langage qui l’est moins, il [John Porcellino] raconte ses souffrances physiques et psychologiques avec franchise et pudeur. Ses "Chroniques cliniques" se révèlent saisissantes et poignantes : impossible de ne pas ressentir la moindre empathie à leur lecture ! . »
Actua BD
« Une manière honnête, posée mais touchante, de dire la douleur, la souffrance et l’espoir de s’en sortir. »
Les Inrocks
« [...] cet état de santé catastrophique est tout de même une belle aubaine pour les lecteurs tant ces Chroniques cliniques sont excellentes à lire. »
DBD
