Un cow-boy aux manières frustes découvre un corps dans un ravin. L’homme semble mort, et à sa main est menotée une valise prometteuse. Couper la main ou couper la chaîne ? C’est le début des ennuis pour le pauvre héros de cette histoire de Far West.
Très loin des mythiques justiciers de années 50’, “Une main en or” est une fable sur l’avidité qui nous plonge sans préparation au coeur d’une histoire macabre, rude et chaotique comme le désert qui lui sert de décor.
Le dessin maitrisé et élégant de Jordan Crane contraste avec la cruauté du récit et l’absence de finesse de son héros. De scène en scène, l’espace des cases se partage entre des noirs sans repli et des lavis monochromatiques tranchés : bleus, rouges, et oranges enferment le protagoniste dans une solitude sans clarté.
Il est le quinzième livre de la collection Vingt-Quatre centré sur des récits courts, spontanés ou expérimentaux, vendus pour quelques euros.
On en parle sur :
– planetbd.com
– le blog de David Fournol