Bastien a besoin de savoir le jour exact de sa mort. Il fait appel aux services d’un étrange laboratoire qui affirme qu’il devrait décéder le surlendemain d’une asphyxie alimentaire. Avec son amie Meera, il va essayer de passer au mieux les dernières heures de son existence. Depuis que sa copine Aurore a hérité de la collection d’arts premiers de sa grand-mère, rien n’est plus comme avant pour Miriam. Elle est prise d’irrépressibles démangeaisons, sûrement dues aux acariens qui peuplent leur salon, transformé en véritable cabinet de curiosité, et ce n’est là que le début de son calvaire.
Barbara est autrice de bande dessinée. Un soir, elle pénètre dans le petit placard dissimulé derrière son bureau pour y découvrir une pièce dérobée sous les combles. Cette exploration va bouleverser son quotidien. Ce qui s’y cache, le secret d’une jeunesse éternelle, elle devra le garder pour elle en usant de quelques subterfuges.
Chacun des trois chapitres des Contes de la Mansarde se déroule dans le même appartement, au sixième et dernier étage d’un immeuble parisien, au cours de trois étés caniculaires. Dans ces histoires qui donnent la chair de poule, l’amour tient toujours un rôle important, alors qu’il se retrouve nuit et jour contrarié par de funestes circonstances. Si l’effroi apparaît par des manifestations du surnaturel, il se dissimule aussi dans les recoins de nos névroses modernes : dépression, solitude, obsession ou anxiété.
Avec leurs récits macabres, Elizabeth Holleville et Iris Pouy évoquent les lectures de leur enfance, les contes de Perrault et de Marcel Aymé, les films de genres, autant que les bandes dessinées américaines de l’ère pré-comics code.