Au sortir du confinement, Helena décide de s’inscrire sur une appli de rencontre. Ce qu’elle veut, c’est de la légèreté, s’amuser un peu sans se prendre la tête ! Tout se passe à merveille jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à son quatrième rendez-vous : c’est évident, il lui plait. Qu’est-ce qu’elle pourrait lui dire ? Un truc drôle ou plutôt un truc intelligent ? Rentrer avec lui ou attendre la prochaine fois, histoire de se faire désirer un peu ? Une chose est sûre, il faudra le revoir.
Oh Cupid nous invite dans l’intimité de l’autrice et nous témoigne avec autodérision comment séduction rime parfois avec vulnérabilité, excitation avec maladresse. Dans ce jeu de rôles où personne n’est dupes et où il s’agit de ne surtout pas tomber amoureux, Helena doit se montrer impassible tout en donnant l’impression d’être naturelle. Ses tentatives de plaire tombent tellement à plat qu’elle s’enfonce de plus en plus dans l’embarras. On le sait, l’entremise numérique peut parfois induire un certain nombre de désillusions et de relations sans lendemain. Avec le recul, elle s’autorise même à badiner avec l’amour. Helena Baumeister détonne avec sa façon bien à elle de rendre compte de ses émotions et sentiments à l’aide d’un style graphique aussi charbonné que vivant. Avec ce premier livre, la jeune autrice hambourgeoise avance une narration libérée sur la sexualité et l’amour d’aujourd’hui.