Gautier sort avec la belle Louise, mais ressent aussi quelque chose pour Marc. Romain n’a jamais embrassé personne. Candice essaye d’avoir les devoirs de Pauline. Martin copie sur Jeanne. Nicolas a appris à jouer Stairway to Heaven. Ça n’impressionne pas du tout Sarah. Michel est trop timide pour parler avec Claire surtout depuis le coquard qu’il lui a donné…
À travers une série d’instantanés, Max de Radiguès représente le petit monde de l’adolescence telle que nous l’avons tous vécu ; des premiers flirts aux peines de cœur, des cigarettes en cachette, des jalousies mal placées, des devoirs oubliés, de la complicité et de la camaraderie, des découvertes comme des déconvenues. Au centre de ces petits évènements du quotidien, des personnages pour lesquels l’auteur a manifestement beaucoup d’affection. La composition des planches est réduite à son strict minimum afin de laisser la part belle aux interactions, transformant ainsi la moindre des futilités en une expression exceptionnelle de la sensibilité. L’Âge dur nous replonge avec délicatesse dans nos années « collège » et nous rappelle que l’âge bête (ou ingrat pour d’autres) n’est pas que malêtre et souffrances, mais aussi insouciance et plaisirs.
Cette nouvelle édition est enrichie de pages inédites (dont 16 en couleurs). Max de Radiguès a publié plusieurs albums chez Sarbacane autour du même sujet qui lui ont valu de nombreux prix. Preuve, si tant est qu’il y en ait besoin d’une que la thématique de l’adolescence continuera d’inspirer Max de Radiguès qui n’en est pas à son premier coup d’essai.
ON EN PARLE
« Après de nombreuses lectures sur cette thématique de l’adolescence, on a beau chercher, le meilleur dans ce genre c’est Max de Radiguès. »
– Comix Trip
Quelques critiques de la première édition
« Difficile de traiter l’adolescence […] pourtant, Max de Radiguès y arrive avec brio et un dessin qui va à l’essentiel » T.B dans le magazine de SPIROU
« Avec L’âge dur, Max de Radiguès, brosse un portrait de l’adolescence, de cette période pas toujours simple qui nécessite une profonde justesse dans le regard pour ne pas sombrer dans le pathos ou la complaisance… Et autant le dire tout de suite, l’auteur a parfaitement saisit cette finesse de ton qui fonde toute la force du récit et emporte son lecteur pour un petit retour au temps de ces années où sentait bon le vent de la liberté et de la jeunesse. » Melville sur sceneario.com
« Avec L’Age dur, Max de Radiguès atteint parfaitement sa cible tant il a réussi ces histoires de béguin, d’école, de skate, de place dans le groupe (ou en dehors), ces petits mensonges et malentendus qui, mis bout à bout, composent l’existence de ces pas-encore-adultes. » V.D dans Focus