Muriel c’est la petite nouvelle pensionnaire de la prison.
Condamnée pour avoir poussé son père sous un train
à l’âge 8 ans. Il va aujourd’hui falloir qu’elle s’adapte
à la dure vie carcérale. Elle va pouvoir compter sur
l’aide de Nina, sa compagne de cellule. Mais est-elle
vraiment l’auteur du meurtre, elle ne se souvient plus,
elle ne sait plus très bien, après tout elle détestait son
père. L’unique preuve est un enregistrement audio de
l’incident qui a refait étrangement surface 20 ans plus tard…
En fait, Muriel est une chouette fille, pas bien compliquée et c’est pour cela qu’on l’aime bien. La vision du milieu carcéral féminin est ici peu banale et débouche sur un récit tragi-comique, parfois burlesque, réellement émouvant.
Cette histoire, initiée par Anne Simon, a été improvisée à quatre mains avec Sandrine Martin lors des 24h de grandpapier en 2010. Sur certaines pages, l’une dessine les personnages, l’autre les décors, et parfois l’inverse. L’ensemble graphique reste malgré tout cohérent et d’une grande sensibilité.